Lucien JEANDOT
Lucien JEANDOT, mon grand-père maternel
Né à Chaumergy (Jura) le 21 avril 1899. Décédé le 7 novembre 2001 à Saint-Jean-de-Losne (Côte d’Or) – Né de père inconnu et de Éloïse JEANDOT (1877-1962) – Marié à Marguerite RENARD (1902-1983) le 30 septembre 1922 à Dijon (Côte d’Or)…
Chevalier de la Légion d’honneur
Mon grand-père maternel est souvent évoqué dans Le chemin du purgatoire. Mais c’est avec L’ombre d’Éloïse que j’ai commencé à écrire la biographie du “fils de la Lo”, au temps de l’enfance puis à celui de la guerre. Pour l’heure, c’est son engagement dans l’artillerie en 1917 que j’ai choisi d’illustrer ici :
“Le 13 décembre 1917, Lucien se rend au centre de recrutement de Lons-le-Saunier – certainement la première occasion pour lui de franchir les limites du canton. Il s’engage pour quatre ans dans l’artillerie et intègre dès le lendemain le 54e Régiment d’Artillerie de Campagne (RAC)…” – L’ombre d’Éloïse, page 94
“Au début du mois de septembre, après que les Alliés ont repris le terrain perdu au printemps de 1918, le 35e RAC est transporté dans la région de Vitry-le-François, puis va prendre position près de Souain… Ce nom de lieu en appelle d’autres dans ma mémoire, ceux que Lucien a égrené plus de cent fois : butte de Souain – ferme Navarin – Sommepy – Sainte-Marie-à-Py, là où les choses sérieuses vont commencer pour lui.” – L’ombre d’Éloïse, page 102
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“Lucien recevra en 1936 la Croix de combattant volontaire. Puis en 1995, comme tous les survivants de la Grande Guerre, il se verra attribuer la Légion d’honneur… Passé trois quarts de siècle, il fut certes moins coûteux de distribuer une médaille aux trois mille derniers Poilus presque centenaires que ne l’aurait été d’honorer au lendemain de la guerre les six millions de soldats rescapés de l’abattoir. Je note que les combattants de 1870 connurent le même cynique et dérisoire ajournement. En effet, c’est à l’âge de soixante-cinq ans qu’Amédée [son grand-père maternel] reçut la Médaille commémorative 1870-1871 (il avait été incorporé le 19 juillet 1870 au 18e régiment d’infanterie, lequel s’illustra dix-huit jours plus tard à la fameuse bataille de Reichshoffen).” – L’ombre d’Éloïse, page 104
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