Retours à Chaumergy
Retours en 2002 et 2003
“Dès 1985, la bâtisse devint un lieu d’expression artistique. En effet, à l’occasion d’une exposition d’”objets détournés” intitulée Objets-Sculptures, l’endroit fut baptisé Atelier vivant – “vivant par opposition à certains lieux d’exposition froids et guindés ; vivant également en raison de l’environnement végétal”. La dernière manifestation eut lieu en 2010, et toute activité sur le site fut interrompue suite à des actes de vandalisme.” – (L’ombre d’Éloïse, p. 122)
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“Nous nous engageons sur les traces de l’ancienne ligne de chemin de fer, c’est-à-dire un vague sentier envahi par les arbres et les taillis que nous suivons sur un peu moins de cinq kilomètres, traversant le pont de la Brenne, jusqu’à atteindre la gare de Chaumergy… La façade du bâtiment est à moitié cachée par une haie de cannisses derrière laquelle on a empilé du bois de chauffage. Les quais ont disparu et l’emplacement de l’ancienne voie est devenu une aire de jeu… Les locaux ont été convertis en logements ; la marquise a été conservée ; la plaque marquée « Chaumergy » en blanc sur fond bleu est toujours là ; la double pendule est arrêtée sur 7 h 25 comme si en ce lieu la mesure du temps avait perdu toute raison d’être…” – (L’ombre d’Éloïse, p. 114)
“Jeudi 25 mars a eu lieu, au milieu d’une nombreuse affluence de gens du pays, le lançage, à Chaumergy, du pont métallique du chemin de fer en construction de Saint-Jean-de-Losne à Lons-le-Saunier.
Ce pont, traversant la rivière la Brenne, mesure une longueur de 30 mètres et pèse 160 tonnes. Grâce à l’excellent travail des constructeurs et des ouvriers, ce pont, rapidement exécuté, a donné les meilleurs résultats et de solidité et de transmission”. – Le Petit Comtois du 28 mars 1903
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Retour en 2014
“À l’heure convenue, nous rejoignons la maison du Coin du Bois. Gérard Vanthier est là. Après les présentations et les préliminaires d’usage, nous sommes invités à entrer dans la partie à bise de la maison. Je retrouve la cuisine de jadis, aujourd’hui conservatoire d’objets-souvenirs de toutes sortes. À droite, je reconnais le four à pain. Face à la porte d’entrée, je vois comme pour la première fois l’âtre de la cheminée. Disparue, la porte qui menait directement à la chambre que j’avais occupée dans ma petite enfance (devait-on plutôt passer par celle qui donnait sur l’étable ?)… Cette visite dérange mes souvenirs.” – (L’ombre d’Éloïse, p. 124)
Voir aussi :
♦ La maison d’Éloïse – celle des archives et celle de ma mémoire