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Ninh Binh, samedi 10 mars

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Le Vietnam d'Alain et Christine en 2012

Carnet de route

Vers Ninh Binh - Vendredi 9 mars

 
 
 

Le ciel est gris et il fait frais. Nous prenons le bus n° 3 pour la gare routière (7 000 VND chacun). Des visages souriants, tant dans le bus qu’à la gare routière.

Pour la première fois, on paye avant de monter dans le car et on a droit à un billet (100 000 VND chacun). Nous avons largement le temps de pendre une soupe avant de partir. Un couple de français attend aussi.

Départ à 11 heures. Avant de monter, j’ai nettoyé notre vitre couverte d’un rideau de boue. L’auxiliaire me « chambre » pour mes grands pieds (il est vrai que mes chaussures de marche sont impressionnantes) ; sur la buée de la vitre, il écrit 40 en pointant son doigt sur lui. Rires.

Nous retrouvons la route n°18. Beaucoup d’éventaires d’ananas sur le bord de la route. Ici le riz a été repiqué et a bien poussé.

Encore un chauffeur kamikaze ! Nous sommes serrés comme des sardines [voir photo ci-contre]. La route est mauvaise ; encore beaucoup de travaux en cours.

Un cimetière dans l’eau.

A proximité de Ninh Dinh, des pierres érigées comme des menhirs sur le bord de la route, comme si elles étaient stockées. On en voit une installée dans un jardin public.

Beaucoup de grisaille. Des élevages de canard peu avant l’entrée de la ville.

Arrivée à 17 heures. Nous trouvons un hôtel dans une rue tranquille, tout près de la gare de chemin de fer : le Queen Mini. Celui-ci est pour les petits budgets ; en face, le Queen, d’un standing nettement plus relevé. Mais le nôtre est très bien, et le prix aussi (8 $US la nuit).

Accueil exubérant du patron : Ah Paris ! La tour Eiffel ! etc… Un clone de James Brown qui nous met en main son Livre d’Or. Nous feuilletons les dernières pages... Il parle anglais mais ne doit pas lire le français, car une touriste de la semaine passée le décrit comme un véritable satyre. Toutefois, dans l'ensemble les avis sont très positifs et nous nous laissons vendre un circuit dans la région (un taxi pour 945 000 VND) et le trajet pour Hué (560 km) en bus-couchette (740 000 VND pour les deux). Attitude remarquable : une fois que nous avons signé et payé, le visage de James Brown se ferme ; jusqu’à notre départ le lendemain soir, il ne nous accordera plus aucune attention.

Post-scriptum : Cela se confirme : c’est comme si le français avait été banni des écoles du Vietnam. Alors nous baragouinons sans complexe un mélange de français-vietnamien-anglais. Christine va même jusqu’à aboyer, puis grogner, pour faire comprendre qu’elle veut bien manger du porc, mais pas du chien. Quitte à manger un brin de canidé, je me dispense de cet exercice.