Réveil
à 6 heures. Le brouillard couvre le bout de mer
visible de notre fenêtre. Au lever du jour, on
aperçoit quelques "pains de sucre", mais le
spectacle géologique de la baie d'Along est plus
à l'est.
A 6 h 30, une
perceuse se met en route dans les étages ; à
l'extérieur les bruits d'un chantier tout
proche... Petit-déjeuner sorti du sac : riz
soufflé trempé dans du lait.
Nous partons à
pied pour l'office de tourisme, où nous
réservons pour le lendemain nos places pour une
excursion de six heures dans la baie. 78 € pour
les deux, sans le repas de midi ! Mais pouvons-nous l'éviter ?
Nous croisons de
nombreux touristes occidentaux (il y avait
longtemps !). Dans la foulée, nous continuons
vers la gare routière (à 5 km à l'ouest en
suivant le littoral), pour préparer notre
prochaine étape : Ninh Binh.
Le temps est
brumeux et lourd. Il va falloir s'habituer à la
moiteur ambiante. Nous prenons finalement le bus
n° 3.
Repas
dans un petit restaurant : nouilles aux fruits
de mer délicieuses (80 000 VND pour les deux,
soit 3 €).
L'après-midi,
balade jusqu'à Hòn Gai par le pont suspendu.
Nous sommes choqués par un ensemble de panneaux
destinés à cacher une misère "inopportune" (voir photos).
Le soleil donne,
il faut mettre la casquette et les lunettes de
soleil. Christine prend des coups de soleil sur
les épaules.
Retour à Bai Chay.
Nous nous rendons à la poste pour voir si une
connexion Internet est possible ; nous tombons
sur une employée plus que désagréable (pour le
"sourire vietnamien", il faudra repasser). Nous
devons donc aller ailleurs, et ce sera dans un
petit hôtel contigu au nôtre. Mais rien à faire,
pas de connexion possible avec Orange ; nos
enfants n'auront encore pas de nouvelles de nous
ce soir.
Petits achats dans
le bazar couvert destiné aux touristes.
Christine marchande ; elle se montre redoutable.
Post-scriptum :
Les affaires semblent être quasi
exclusivement aux mains des trentenaires, voire
des quadragénaires.
Les générations précédentes n’ont peut-être pas
eu les capacités mentale, morale et
intellectuelle nécessaires pour prendre le train de la libre
entreprise. |