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Dà Lat, vendredi 16 mars

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Le Vietnam d'Alain et Christine en 2012

Carnet de route

Hoi An - Mercredi 14 et jeudi 15 mars

 

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Notes et références

1. Le commerce semble dévolu aux femmes ; nous ne voyons presque jamais d'homme à la vente.

2. Étape obligatoire avant Dà Lat (voir la note 2 du 12 mars).

8 heures 15, nous attendons la navette qui doit nous conduire au bus de Hoi An... C'est en tout cas ce que nous avions compris que nous devions faire.

Arrive alors un taxi qui nous fait des appels de phare. Je me penche à la portière et, afin d'éviter tout malentendu, je montre au chauffeur le billet de l'agence Hué Thuong mentionnant le trajet Hué-Hoi An. Il ne semble pas comprendre un mot de fran-glais, mais il me fait tout de même "oui, oui" de la tête. J'insiste : il doit nous conduire au bus de 8 heures 30 pour Hoi An ! Il fait encore "oui-oui". Nous chargeons donc les bagages dans le coffre, nous prenons place dans le véhicule et il démarre. Mais au bout de cinq minutes, nous comprenons qu'il nous emmène... à l'agence Hué Thuong. Je me prends la tête dans les mains, excédé. Come back to the hotel !!! Il nous ramène au point de départ. Or, fort heureusement, arrive au même moment un bus Boi An Phu Tourisme. C'est le bus de Hoi An qui assure, ni plus ni moins, le ramassage...

Des rizières bien vertes, mais plutôt rares.

Dans la cour des maisons, par deux, de petits autels surélevés ; est-ce propre à la région de Hué ?

Au golfe de Cau Hai, la montagne descend dans la mer, ne laissant qu'un étroit passage. Passé le col des Nuages, nous apercevons un coin de ciel bleu ; la lumière se fait déjà plus vive.

Halte à une heure de Hoi An. Dans la courette des WC, oies, chats et chiens se côtoient "débonnairement".

A l'approche de Da Nang, le soleil apparait. On a l'impression de changer de pays. Des arbres fleuris partout : mimosas, bougainvilliers (?) et bien d'autres que nous sommes bien incapables d'identifier.

Le bus s'arrête rue Nguyen Duy Hieu, devant l'hôtel An Phù. Des employés nous cueillent à la descente et nous vendent d'autorité une chambre à 12 $US. L'hôtel (trois étoiles) est apparemment de bon standing ; on a donc ici pour objectif de faire le plein à tout prix

Hoi An est effectivement un "joyau" (inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO). Mais la ville, toute tournée vers le tourisme, me fait l'effet d'une belle et grande galerie marchande.

Nous avons l'impression d'avoir entamé un second voyage : nos godillots de marche ont été remplacés par des sandalettes ; casquettes, lunettes de soleil et crème solaire sont de rigueur .

Balade agréable l'après-midi de l'autre côté du canal. Passé le pont Japonais, nous trouvons une petite gargote tenue par un couple affable. On nous sert une soupe délicieuse composée de pâtes gluantes, de viande (du porc... ou du chien ?) et d'échalotes, dans laquelle on trempe une sorte de beignets tout en longueur (60 000 VND pour les deux, soit 2,20 €).

Ensuite, arrêt dans un magasin d'Etat dont la spécialité est le bois d'agar, duquel on tire colliers et bracelets de toutes sortes, mais aussi du parfum et de l'encens... Nous nous laissons aller à quelques emplettes, mais ici pas de marchandage possible.

Promenade dans les rues Nguyen Thai Hoc et Tran Phu. De très belles demeures anciennes, restaurées avec soin, ont été transformées en hôtels, en restaurants ou en magasins. Et aussi des pagodes et des temples rutilants, mais payants à l'entrée. Commerce-commerce, dollars-dollars (tout est affiché en $US), et le flux des touristes...

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Le lendemain jeudi, il ne nous reste qu'à refaire un petit tour dans Hoi An, acheter de quoi manger le soir, chiner quelques cadeaux... Autrement dit, "tirer" le temps qu'il nous reste jusqu'à 17 heures, heure à laquelle est prévu le bus-couchette pour Nha Trang.

Flânerie le long des éventaires... Voici telle échoppe où vous pensez qu'il n'y a personne. Eh bien toujours, comme par enchantement, la vendeuse (1) est devant nous dans les dix secondes. Plusieurs fois au cours de ce voyage, nous aurons vécu ce miracle vietnamien de la communication.

Oublieux de mes réticences morales, je finis par me mettre à marchander. Il y a comme un jeu, un rituel auquel nous nous plions de part et d'autre. Et quand la vente est conclue, même si le prix a été divisé par deux ou par trois, la vendeuse se montre satisfaite. Alors, difficile de dire lequel des deux est gagnant, lequel des deux a "profité" de l'autre.

Il fait très chaud. Nous marchons au ralenti. Toutefois, à partir de 15 heures la chaleur se fait moins pesante.

À 16 heures 30, nous récupérons nos sacs. Postés devant l'hôtel nous observons tout un monde qui rentre à moto ou à scooter.

A 17 heures, je décide de me faire confirmer ce qui nous avait été dit la veille (ou ce que nous en avons compris), que le bus de Nha Trang (2) devait nous prendre ici, devant l'hôtel An Phù... Eh bien non ! Il fallait se rendre à l'adresse indiquée sur le billet (rue Thai Phien). Nous vivons un moment de panique - avouons-le - car il y a 1,5 km à faire alors que l'heure du départ est déjà passée. Nous nous précipitons dans la rue, hélant tous les taxis que nous voyons, tous occupés bien entendu... Essoufflés, transpirants, nous trouvons enfin notre bus. Or, nous sommes les premiers et nous ne partirons qu'à 18 heures.