8
h 25. Descente de l'avion sur Hanoi... Et tout d'un coup -
grande émotion ! - un paysage de
rizières... Grises, car le repiquage n'est pas commencé.
Les maisons sont serrées les unes contre les autres, en
ilots, au milieu de ce damier semi-aquatique.
L'aéroport de Hanoi
offre un grand contraste avec ceux de Roissy et Moscou. Ici,
une impression de vide à l'extérieur comme à l'intérieur...
A la sortie, nous sommes
immédiatement accostés par les taxis : plus de 30 km nous
séparent du centre-ville. Le trajet offre un abrégé
partiel du pays : le flux anarchique et cacophonique des
quatre-roues et des motos ; un urbanisme confus et des
quartiers de grande misère.
Nous prenons une chambre au
Little Hanoi (1),
situé dans une agréable petite rue proche de la cathédrale,
à quelques centaines de mètres du lac Hoàn Kiêm.
Balade : marché Dông Xuãn,
pont Long Bien (anciennement Paul Doumer) et la
rue Gâm Câu où a habité notre amie Nguyêt Anh dans son
enfance.
Une densité de population
impressionnante ! Elle se manifeste notamment par le
flot de scooters et de motos qui occupe la rue. Le piéton,
s'il veut passer de l'autre côté de la chaussée, doit se
lancer sans hésiter dans cette cohue pétaradante et "klaxonnante".
Et la langue !
Nous
espérions rencontrer des Vietnamiens francophones. Eh bien
personne ne parle le français ici ! C’est l’anglais qui
domine. Les quelques mots appris dans « Le vietnamien en
voyage » ne nous sont d’aucun secours (sinon, bonjour et
merci). Quant à notre anglais, il est bien insuffisant.
Ainsi, dès le premier jour, nous buttons sur cette barrière
de la langue que connaît tout immigrant.
|