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Ho Chi Minh Ville (Saigon), vendredi 23 mars

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Le Vietnam d'Alain et Christine en 2012

Carnet de route

Ho Chi Minh Ville (Saigon) - Jeudi 22 mars

 

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Notes et références

1. Mailinh Express. Tél. (0710) 37 39 333. Can Tho-HCMV, 90 000 VND par personne. A la hauteur de leur réputation.

2. Thai Nhi Hotel, 40/4 Bùi Viện. Tél. 08 3837 7480. La chambre n’est pas très chère. Balcon sur la rue. Très propre. En revanche, durant les quatre jours de notre séjour, on ne viendra ni changer les serviettes ni vider les poubelles.

Le bus Mailinh (1) doit nous prendre à 9 heures 30. A l’hôtel, on nous dit qu’il va arriver dans dix minutes. La chaleur est accablante. La motocycliste qui, lundi, nous a guidés vers l’hôtel est à côté de nous sur le trottoir. Elle est comme en position de guet... Mon impression se confirme que, dès son arrivée, sans qu'il s'en aperçoive, le touriste est pris dans les mailles d’un réseau.

Le bus est à l’heure. Confortable et climatisé. Ouf !

Avant My Tho, le riz commence à jaunir. Par endroits, il est déjà récolté. À d’autres, le chaume est brulé. Des gerbes de riz sont entassées, comme les meules de blé du temps de nos grands-parents. Au milieu des rizières, toujours des tombes sur de petits monticules .

A moins de 50 km de Saigon, vers Ben Lúc peut-être, un grand complexe touristique en cours d’aménagement. Plus loin des bananiers, puis de la canne à sucre vraisemblablement.

Peu avant Saigon, de nombreuses femmes en pyjama blanc et chapeau conique.

13 heures 30, arrivée à la gare routière de Mien Tay (à 10 km du centre de Saigon). La chaleur est accablante. Nous prenons le bus n° 102 jusqu’au marché Ben Tham, le terminus. Le chauffeur nous compte quatre places à 5 000 VND à cause de nos sacs. Il ne nous donne que deux tickets ; il s’est donc attribué 10 000 VND de pourboire.

Empruntant des rocades et des bretelles en béton, le bus fait un long détour avant de gagner le centre-ville. Nous longeons des élevages de poissons (ou de crevettes ?). Dans des étangs, des hommes et des femmes, dans l’eau jusqu’aux épaules, cherchent on ne sait quoi. Le trajet est interminable (près d’une heure et quart). La radio nous gave de voix suraigües. Exaspérant ! Rien à voir avec la musique pop que nous avons écoutée avec plaisir à de fréquentes occasions.

Saigon nous apparaît comme une métropole en pleine ébullition. Et quel vacarme ! La même question nous revient souvent à l'esprit : combien cette mutation  coûte-t-elle de laissés-pour-compte ?

À l'entrée de la rue Bùi Viện, nous sommes littéralement racolés pour une chambre à 15 $US (12 € environ). Assez marché sous ce soleil brûlant... alors nous la prenons (2).

La petite rue Bùi Viện est agréable. C'est le quartier des routards, on y voit donc beaucoup d'Occidentaux, anglophones surtout. Un "entre-soi" qui ne m'emballe pas.

Balade et shopping au marché de Ben Tranh. Des vendeuses qui parlent bien le français.